Un pan de l’histoire de la production d’électricité : le projet d’agrandissement aux chutes de la chaudière
Notre vision du projet d’agrandissement aux chutes de la Chaudière comprenait trois volets : produire de l’énergie propre et renouvelable de manière écoresponsable; offrir un espace public ouvert dont tous pourraient profiter; et mettre à l’honneur la culture des Premières Nations du Canada et le passé industriel d’Ottawa.
Entièrement construite sous terre, la nouvelle centrale a été conçue de manière à entraîner des répercussions négligeables, voire nulles, sur l’environnement visuel, naturel et aquatique. Pour permettre aux poissons de traverser cette installation en toute sécurité, nous avons eu recours à des solutions à la fine pointe de la technologie visant à protéger pendant sa migration l’anguille d’Amérique, désignée comme espèce en voie de disparition en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition (LEVD) de l’Ontario, et à faciliter sa montaison au-delà des nombreuses installations hydroélectriques aux chutes de la Chaudière. En outre, nous avons aménagé de nouvelles frayères en aval pour soutenir les efforts de rétablissement de l’esturgeon, également une espèce en voie de disparition en vertu de la LEVD.
Notre nouvelle centrale hydroélectrique souterraine de 29 mégawatts (MW) alimente le réseau provincial, permettant ainsi de fournir à 20 000 habitations de l’électricité produite à partir d’énergie propre et renouvelable, tout en réduisant de 115 000 tonnes métriques de CO2 par an les émissions de gaz à effet de serre.
On trouve aux chutes de la Chaudière la plus ancienne centrale hydroélectrique encore en exploitation au Canada. En plus de permettre l’électrification de l’éclairage des rues à Ottawa, ces chutes ont joué un rôle capital dans l’essor industriel fulgurant du milieu des années 1800 en alimentant en énergie hydraulique le vaste complexe d’usines de bois de sciage autrefois établi sur la rive de la rivière des Outaouais.
Le site réaménagé comporte des plateformes d’observation sécuritaires. Grâce à un couloir aménagé sur le toit de la nouvelle centrale souterraine, le public a beaucoup plus facilement accès au site. En outre, les piétons et les cyclistes peuvent emprunter un nouveau pont qui enjambe la conduite d’amenée.
Conformément à notre philosophie axée sur la restauration, nous avons préservé des éléments du passé industriel de la ville. Entre autres, nous avons remis à niveau les deux plus anciens bâtiments du site, rescapés du grand incendie de 1900.
Le projet d’agrandissement a amélioré l’accès des citoyens aux chutes de la Chaudière et leur expérience sur le site.
Après plus de 100 ans, le site des chutes de la Chaudière sont maintenant ouvertes au public.